L’association BOSUNGI se bat contre le silence qui entoure l’exploitation sexuelle des mineurs.
Bien que considérée comme une violence sexuelle, l’enjeu imposé par cette problématique oblige un
traitement à part entière.
« La prostitution consiste à se prêter, moyennant une rémunération, à des contacts physiques de
quelque nature qu’ils soient, afin de satisfaire les besoins sexuels d’autrui »
La prostitution juvénile, dont la rémunération en nature n’est pas rare (cadeaux, hébergement ou
repas, notamment dans des contextes d’errance et de précarité) est une activité qui très souvent
provoquée par la précarité dans laquelle ces jeunes vivent.
Le/la mineur.e. en situation de grande précarité se prostitue-t-il/elle ou est-il/elle prostitué.e. par un
système qui tire profit de sa vulnérabilité ?
Cela se passe en particulier en République Démocratique du Congo, un pays où le taux de la pauvreté
touche environ 73 % de la population. Pour prévenir cette violence, il est impératif de mettre en
place un soutien matériel et financier pour les jeunes en grande précarité, puis les accompagner avec
les victimes vers la scolarisation et vers une insertion par des formations professionnelles.
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